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Et plus tard, quelle sera sa vie professionnelle ?


Nous n'osons parfois pas nous l'avouer, mais lorsque nous constatons combien notre zèbre a du mal à s'adapter, à respecter le cadre, à comprendre les consignes... Nous nourrissons quelques inquiétudes quant à son avenir dans le mode du travail : certes il a de grandes capacités, mais sera-t-il en mesure de les révéler?


Le 14 juin dernier s'est tenue à l'APEC d'Ile-de-France une table ronde intitulée "les surdoués : un levier pour l'entreprise?". Intervenaient deux coachs connaissant bien le HPI, deux cabinets de recrutement spécialisés dans les profils atypiques, et un DRH d'une grande entreprise française.

Leurs propos allaient tous dans le même sens : la personne à HPI apporte une vision, des talents différents, complémentaires dans une entreprise.



Ils ont notamment souligné la capacité à avoir une vision stratégique, à prendre du recul, à avoir une pensée globale ; une capacité à l'anticipation, à prévenir les risques, à savoir résoudre les problèmes en prenant parfois des raccourcis surprenants ; une intuition, une capacité à ressentir ce qui se joue chez les interlocuteurs. Enfin, ils sont une capacité d'innover, de transformer les entreprises, si les circonstances le permettent.



Tout ceci peut en faire un collaborateur hors-pair, pour autant qu'il soit managé d'une façon très souple, par la liberté et le dialogue. Et c'est la taille de l'espace de liberté, ainsi que la clarté du cadre posé, qui seront déterminants pour le bien-être du collaborateur à HPI et la libération de son potentiel. Bien entendu, et nous retrouvons là la problématique de la relation enfant-enseignant, plus le manager sera reconnu par la personne à HPI, plus la relation de travail sera bonne.


Aussi, pour la personne à HPI, il est déterminant de se connaître, d'avoir une perception claire de son fonctionnement et de ses besoins, pour pouvoir les exprimer, notamment lors de l'entretien d'embauche. Savoir les questions à poser, écouter son intuition plutôt que de chercher à se suradapter pendant ce moment-clé, lui permettra de valider si les conditions de son bien-être sont réunies.

La qualité du dialogue instauré sera alors un indicateur sur la possibilité de mettre en place des "soupapes" pour gérer l'hypersensibilité si c'est nécessaire - comme par exemple la possibilité d'écouter de la musique, ou le télétravail.



Un travail sur soi est également à mener pour mieux se situer en termes de poste, au regard de la reconnaissance obtenue. La personne à HPI a souvent du mal à mettre en avant ses compétences, or c'est au regard de celles-ci, autant que des résultat obtenus, que les collaborateurs obtiennent en général de la reconnaissance, que ce soit en terme de promotion ou d'augmentation. Aussi, le "self-marketing" se révèle-t-il nécessaire, comme un simple acte d'information sur son travail.


Les intervenants ont remarqué fort justement que la "génération Z", qui arrivera prochainement sur le marché du travail, présente dans les grandes lignes les mêmes caractéristiques que les HPI... Ils en concluent que, lorsque notre progéniture arrivera en entreprise, le monde du travail devrait avoir déjà fait sa révolution pour s'adapter à cette nouvelle génération, et nos enfants devraient avoir moins de difficultés à y trouver leur place.


Alors... en tant que parents, soyons optimistes : nos enfants, nos ados à HPI, en se connaissant dans leurs aspirations et leur fonctionnement, devraient détenir en grande partie les clés pour aborder de façon sereine et constructive leur relation avec le monde du travail!


Pour aller plus loin, voici le lien vers les vidéos de la table ronde : #tableronde14juin

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